martedì 19 maggio 2009

Il Piccolo Principe

l'assenza è troppo prolungata... impegni e casini vari mi hanno tenuta lontana dalla libreria (ma credo che per Daniela sia lo stesso), vi faccio quindi assaggiare un pezzo di un libro bellissimo che non dovrebbe mai mancare nelle case...di nessuno


Il Piccolo Principe


 Ma gli occhi sono ciechi. Bisogna cercare con il cuore. 



(da "Il piccolo principe")


 


Il piccolo principe (Le Petit Prince) è l'opera più conosciuta di Antoine de Saint-Exupéry. Pubblicato nel 1943, è un racconto molto poetico che - nella forma di un'opera letteraria per ragazzi - affronta temi come il senso della vita e il significato dell'amore e dell'amicizia. È fra le opere letterarie più celebri del XX secolo e tra le più vendute della storia: è stato tradotto in più di 180 lingue e stampato in oltre 50 milioni di copie in tutto il mondo.


In un certo senso, costituisce una sorta di educazione sentimentale. L'opera è illustrata dagli acquerelli dello stesso Saint-Exupéry, disegni semplici e un po' naïf che sono celebri quanto il racconto.


Nel racconto, l'autore narra di aver effettuato un atterraggio di fortuna nel deserto del Sahara. Il giorno dopo l'atterraggio, si risveglia al suono di una voce di un bambino che gli chiede se gli può disegnare una pecora. Da qui inizia il racconto...


Seguiamo il protagonista alla scoperta di nuovi mondi e nuove realtà, in fuga dal suo di mondo troppo piccolo per lui. Vedere le cose dagli occhi di un bambino curioso, non ancora "rovinato" dal mondo degli adulti, che chiede quanto lo incuriosisce e non risponde mai alle domande stupide dei grandi...Il piccolo principe vive su un asteroide poco più grande di una casa, chiamato B 612, che ha tre vulcani, uno dei quali è spento, e una rosa molto esigente, vanitosa e spavalda. Un giorno parte per vedere com'è il resto dell'universo, e visita alcuni altri asteroidi abitati da adulti. Il piccolo principe visita gli asteroidi 325, 326, 327, 328, 329 e 330.


Sul primo pianeta trova un re triste perché non ci sono uomini per servirlo, sul secondo un uomo vanitoso che quando il principe batte le mani alza il cappello incomincia a inchinarsi e a vantarsi, sul terzo un ubriacone che beve per dimenticare la «vergogna di bere», sul quarto un uomo d'affari che conta le miliardi di stelle convinto di possederle, sul quinto un lampionaio che continua ad accendere ed a spegnere il suo lampione e sull'ultimo un geografo che attende l'arrivo di un esploratore che gli dica la struttura degli altri pianeti. Il geografo che cataloga tutti i pianeti conosciuti gli chiede di descrivere il suo asteroide. Il principe descrive i vulcani e la magnifica rosa che illumina il suo piccolissimo pianeta. Ma il geografo gli risponde che loro non catalogano i fiori perché sono esseri effimeri e non vivono in eterno come le montagne, i laghi o le altre cose di cui lui si occupa. Il principe è molto seccato da ciò che gli è stato detto ed è in pensiero per la sua rosa. Il geografo successivamente gli consiglia di visitare la Terra...


di seguito un frammento del XXI capitolo in francese...


(...)- Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu'est-ce que signifie "apprivoiser" ?


- C'est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie "créer des liens..."


- Créer des liens ?


- Bien sûr, dit le renard. Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n'ai pas besoin de toi. Et tu n'as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde...


- Je commence à comprendre, dit le petit prince. Il y a une fleur... je crois qu'elle m'a apprivoisé...


- C'est possible, dit le renard. On voit sur la Terre toutes sortes de choses...


- Oh! ce n'est pas sur la Terre, dit le petit prince.


Le renard parut très intrigué :


- Sur une autre planète ?


- Oui.


- Il y a des chasseurs, sur cette planète-là ?


- Non.


- Ça, c'est intéressant ! Et des poules ?


- Non.


- Rien n'est parfait, soupira le renard.


Mais le renard revint à son idée:


- Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les hommes me chassent. Toutes les poules se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent. Je m'ennuie donc un peu. Mais, si tu m'apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée. Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres. Les autres pas me font rentrer sous terre. Le tien m'appellera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde ! Tu vois, là-bas, les champs de blé ? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c'est triste ! Mais tu as des cheveux couleur d'or. Alors ce sera merveilleux quand tu m'auras apprivoisé ! Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j'aimerai le bruit du vent dans le blé...


Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince:


- S'il te plaît... apprivoise-moi ! dit-il.


- Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n'ai pas beaucoup de temps. J'ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître.


- On ne connaît que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi !


- Que faut-il faire? dit le petit prince.


- Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe. Je te regarderai du coin de l'œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près...


Le lendemain revint le petit prince.


- Il eût mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l'après-midi, dès trois heures je commencerai d'être heureux. Plus l'heure avancera, plus je me sentirai heureux. A quatre heures, déjà, je m'agiterai et m'inquiéterai; je découvrirai le prix du bonheur ! Mais si tu viens n'importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m'habiller le cœur... Il faut des rites.


- Qu'est-ce qu'un rite ? dit le petit prince.


- C'est aussi quelque chose de trop oublié, dit le renard. C'est ce qui fait qu'un jour est différent des autres jours, une heure, des autres heures. Il y a un rite, par exemple, chez mes chasseurs. Ils dansent le jeudi avec les filles du village. Alors le jeudi est jour merveilleux ! Je vais me promener jusqu'à la vigne. Si les chasseurs dansaient n'importe quand, les jours se ressembleraient tous, et je n'aurais point de vacances.


Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l'heure du départ fut proche:


- Ah! dit le renard... Je pleurerai.


- C'est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t'apprivoise...


- Bien sûr, dit le renard.


- Mais tu vas pleurer ! dit le petit prince.


- Bien sûr, dit le renard.


- Alors tu n'y gagnes rien !


- J'y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé.


Puis il ajouta:


- Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d'un secret.


Le petit prince s'en fut revoir les roses:


- Vous n'êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n'êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisé et vous n'avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard. Ce n'était qu'un renard semblable à cent mille autres. Mais j'en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde.


Et les roses étaient bien gênées.


- Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu'elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c'est elle que j'ai arrosée. Puisque c'est elle que j'ai mise sous globe. Puisque c'est elle que j'ai abritée par le paravent. Puisque c'est elle dont j'ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons). Puisque c'est elle que j'ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c'est ma rose.


Et il revint vers le renard:


- Adieu, dit-il...


- Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple: on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.


- L'essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir.


- C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.


- C'est le temps que j'ai perdu pour ma rose... fit le petit prince, afin de se souvenir.


- Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l'oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose...

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